Une vidéo présentée par Philippe Gattet
Encore en phase d’expérimentation, les technologies de captage, stockage et de valorisation du CO2 à grande échelle s’imposent en solutions incontournables pour décarboner l'industrie de façon accélérée et atteindre les objectifs de neutralité carbone. D’après la dernière étude Xerfi Precepta sur ce sujet, ces technologies reçoivent désormais un soutien clair et massif des autorités publiques. À l'échelle mondiale, et plus spécifiquement en Europe et aux États-Unis, les initiatives se multiplient et les investissements annoncés se comptent en milliards de dollars.
Néanmoins, un grand nombre d’obstacles restent à surmonter pour développer ces systèmes. Ils doivent en particulier faire la preuve de leur viabilité économique et de leur pertinence énergétique. En outre, la communauté scientifique demeure divisée sur la question et les opinions publiques montrent un certain scepticisme, mettant en lumière le risque que ces solutions soient perçues sinon comme anti-écologiques, du moins comme une tentative de greenwashing.
Dans ce contexte, quelles sont les réelles perspectives du captage, stockage et valorisation du CO2 à moyen et long terme en France et dans le monde ? Comment s’organise sa mise en œuvre à grande échelle ? Quelles entreprises sont les plus actives ? Pour répondre à ces questions, les experts de Xerfi ont décrypté de façon détaillée les projets en cours en France par grand secteur client :
• Concernant le secteur de la métallurgie, l’étude est revenue sur le projet 3D de captage de CO2 sur l’aciérie d’ArcelorMittal à Dunkerque.
• Pour la chimie, les experts de Xerfi ont analysé les projets de décarbonation du Val de Seine qui ont sollicité des acteurs tels que TotalEnergies, ExxonMobil et Air Liquide.
• À propos du ciment, le rapport s’est intéressé au projet K6 de captage de CO2 sur la cimenterie Eqiom à Lumbres.
• Sur le secteur de la méthanisation, c’est la stratégie de Verdemobil Biogaz pour le captage et la valorisation du CO2 qui a fait l’objet d’une étude de cas.
• Enfin concernant les carburants de synthèse, les analystes ont analysé le projet Take Air, rassemblant EDF, Holcim, l’IFPEN et Axens.
L’étude a également passé au crible la filière émergente du biochar en France et en Europe, le biochar étant est un type de charbon végétal obtenu par la pyrolyse de matières organiques comme le bois ou les résidus agricoles et permettant de stocker durablement le CO2.
Perspectives et enjeux stratégiques à long terme - Analyse de la concurrence et des business models
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