VIDÉO | Publié le 14 Juin 2023
Services aux ménagesSantéUne vidéo présentée par Cathy Alegria
Le marché de l’aide à la personne traverse une période charnière. Certes, les ressorts de la demande sont bien là, entre l’augmentation des populations seniors et dépendantes et le déficit chronique de solutions de garde. La recherche d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, entre loisirs et travail formel ou domestique s’étend également. La généralisation de l’avance immédiate du crédit d’impôt pourrait quant à elle séduire de nouvelles catégories de clientèles.
Pour autant, d’après la récente étude Xerfi Precepta, la croissance de ce secteur ne cesse de décevoir. La faute revient au travail dissimulé trop répandu, aux pénuries de personnel et à des problèmes récurrents de qualité. Surtout, les fortes revalorisations des prestations à la suite de la hausse du SMIC, lorsqu’elles sont possibles, pourraient faire fuir les ménages contraints dans leur budget, et ainsi dégrader les marges. D’autant que la demande est déjà fragilisée par la persistance du télétravail.
Dans ce contexte, quelles sont les perspectives d’ici 2025 pour ce marché tenu à bout de bras par les entreprises privées commerciales ? Quelles stratégies d’adaptation sont privilégiées par les réseaux ? Et à quelles évolutions du jeu concurrentiel faut-il s’attendre ? Pour lever le voile sur ces questions, les experts de Xerfi ont analysé les 5 grands axes d’investissements des organismes de services à la personne :
• D’abord, l’expansion géographique des réseaux est un axe privilégié par de nombreux acteurs privés. La franchise présente notamment bien des atouts, tandis que d’autres opérateurs misent sur la croissance externe à l’image du groupe Assistia.
• 2e axe, le renforcement de l’offre de services. Citons l’exemple de l’organisme Domicile Clean qui a lancé Domicile Kids, ou encore le lancement de l’offre « Nos Aimés » par Domia Group.
• La résolution des pénuries de personnel est également au cœur des préoccupations. Les acteurs des SAP actionnent pour cela plusieurs leviers dont les revalorisations salariales, l’amélioration des conditions de travail ou la création de centres de formation d’apprenti. Oui Care a ainsi ouvert un CFA par exemple.
• Les acteurs du SAP investissent également dans des outils numériques. C’est le cas de Domidom qui a développé un nouvel espace client en ligne, ou encore du nouveau système d’information RH (ou SIRH) adopté par Domia Group.
Les acteurs du marché travaillent également à l’amélioration de la qualité perçue des prestations, dans une optique de réassurance… donc d’acquisition et de fidélisation clients.
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