Comment l’assurance-vie fait sa révolution

La crise sanitaire n’a été qu’une parenthèse pour l’assurance-vie qui renoue déjà avec la croissance. Entre l’exubérance rationnelle des bourses et le surplus d’épargne accumulé par les ménages français depuis le début de la crise, l’horizon semble dégagé à court terme. C’est l’une des conclusions de la dernière étude Xerfi Precepta intitulée : « Les transformations du marché de l’assurance-vie ».

Car en effet, de grands chantiers de transformation s’imposent à ces acteurs :

- Primo, il leur faut saisir les opportunités du digital en termes de conquête et fidélisation des clients.
- Secundo, il s’agit d’adapter le business model des assureurs-vie dans un contexte durable de taux faibles qui laminent leurs marges. À ce titre, plusieurs pistes se dégagent pour commercialiser des unités de compte et les rendre plus attrayantes aux yeux d’une clientèle française exigeante : recours à des fonds ISR ou d’infrastructure, supports immobiliers voire même recours au private equity.

Dans ce contexte, comment peut évoluer la concurrence alors que les bancassureurs, leaders incontestés, sont pénalisés par des portefeuilles trop dépendants des fonds en euros ? Quelles sont les réelles perspectives du marché d’ici 2023 ? Pour répondre à ces questions, l’étude s’appuie sur l’analyse des stratégies des acteurs. Parmi ces dernières, citons :

• La « nouvelle » gestion optimisée des fonds propres en lien avec Solvabilité 2. Cela passe par le réajustement de l’allocation des actifs pour réduire le poids des fonds en euros, par la multiplication des demandes d’agrément de FRPS ou encore par le transfert des activités retraite vers un autre régime que celui de Solvabilité 2.
• 2e axe de croissance analysée : la diversification vers les supports en UC notamment la finance durable, l’infrastructure, l’immobilier, les ETF ou encore les cleanshare. L’étude Xerfi Precepta fait notamment le point sur l’essor de l’ISR et l’engouement pour les fonds de capital investissement. Elle s’est également penchée sur le lancement par Maif d’une UC ISR pour les particuliers et sur le déploiement par le groupe Axa d’une UC de « private equity pour tous ».
• Enfin, l’étude détaille les opportunités liées au digital comme l’accompagnement des commerciaux pour faciliter les ventes, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle grâce à la blockchain et au chatbot, l’essor de nouveaux canaux de distribution et l’enrichissement des services

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