Marché des animaux de compagnie : les limites de la montée en gamme

Les stratégies extensives et de montée en gamme des marques et enseignes ont-elles encore du sens face aux perspectives du marché des animaux de compagnie d’ici 2025 ? Certes, les animaleries cherchent toujours à améliorer leur maillage du territoire pour mieux concurrencer les GSA dominantes sur le segment petfood. Des DNVB et des marques étrangères tentent également de percer en France alors que la population de chiens et surtout de chats progresse, à l’image de Freshpet misant sur des aliments frais et de qualité. Ce sont quelques-unes des observations réalisées par les experts de Xerfi dans la dernière étude Xerfi Precepta sur le marché des animaux de compagnie.

Les pressions persistantes sur le budget des ménages remettent cependant en question ces logiques de croissance et de premiumisation. Si des acteurs ont les moyens de poursuivre sur cette voie, ce n’est pas le cas de tous. Certains pourraient par ailleurs attaquer le marché par le bas grâce à des politiques commerciales plus agressives.

Dès lors, quid des stratégies dans les services type petsitters, l’assurance santé et les autres segments dans cette perspective ? Et quelles sont celles qui vont s’avérer pertinentes face aux arbitrages de consommation des ménages ? Pour répondre à ces interrogations, cette étude a analysé les stratégies de croissance des détaillants d’articles et d’aliments pour animaux de compagnie ainsi que les stratégies des marques de petfoods. Citons notamment :

• L’adaptation des marques aux nouvelles tendances de consommation comme le bio et le naturel à l’image de la marque américaine Freshpet.
• Autre axe, l’émergence d’une offre de petfood à base de protéines d’insectes.
• Le rapport a également dressé un panorama des DNVB sur le marché des petfoods en s’intéressant notamment à Ultra Premium Direct, pionnier de la vente de petfood par abonnement.
• L’étude a également fait le point sur les stratégies d’investissement des géants des petfoods dans les cliniques vétérinaires et notamment celle de Mars Petcare, désormais à la tête du réseau Anicura en France.

Concernant enfin les stratégies des entreprises sur le maillon de la distribution, elles passent par des logiques de maillage du territoire ainsi que par le développement de l’offre de services et des gammes sous MDD. Précisons que les vétérinaires ont également un pied dans le e-commerce d’aliments pour animaux à l’instar du site web « Place des Vétos » créé par ces professionnels.

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